Syndrome du côlon irritable et alimentation

Au quotidien

Mon hygiène alimentaire

Dans le syndrome de l’intestin irritable (ou syndrome du côlon irritable ou encore colopathie fonctionnelle), l’alimentation peut jouer un rôle important dans le déclenchement ou l’augmentation du ressenti de certains symptômes : ballonnements, douleurs abdominales, flatulences, diarrhée, constipation…

Soyez attentifs et repérez les aliments et boissons potentiellement responsables de vos symptômes. Vous pourrez ainsi en les évitant soulager certaines manifestations de la maladie. Attention ! il ne s’agit pas pour autant de restreindre drastiquement vos apports alimentaires et de supprimer définitivement certains aliments. Votre alimentation doit tenir du bon sens pour allier plaisirs et besoins.

Avant tout, commencez par adopter des habitudes simples qui peuvent être intégrées à votre quotidien :

Quelques conseils simples et pratiques :

• Mangez à intervalles réguliers.

• Prenez le temps de manger : asseyez-vous, mâchez longuement, faites de vos repas un moment de détente !

• Évitez de sauter des repas.

• Ne mangez pas trop tard le soir.

• Faites régulièrement de l’exercice.

• Prenez le temps de vous relaxer.

Important !

Pensez à tenir un journal de vos repas et de vos symptômes afin de pouvoir identifier les aliments susceptibles de déclencher les symptômes que vous ressentez. Ainsi, vous pourrez plus facilement en parler à votre médecin traitant !

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Mes symptômes

Adapter mon alimentation

Après avoir mis en place ces quelques conseils d’hygiène alimentaire simples et pratiques, vous pourrez également soulager certains de vos maux quotidiens selon les recommandations/indications suivantes :

Quand les ballonnements ou les flatulences dominent

Quand la diarrhée domine

Quand la constipation domine

Limitez les fruits à 2 à 3 portions maximum par jour en supprimant les fruits secs (pruneaux, dates, figues..) et les jus de fruits (pas plus d’un verre),
Limitez les fibres alimentaires insolubles, c’est-à-dire sous forme de légumineuses ou encore appelés légumes secs (lentilles, haricots blancs, fèves, pois chiches…) et les céréales complètes (riz complet, pâtes complètes, pain complet ou au son…).

La pyramide alimentaire

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Et si ?

Mes symptômes persistent

Si malgré certaines adaptations de votre régime alimentaire vous n’avez pas l’impression de retrouver un véritable confort intestinal, il est important de vous tourner vers votre médecin traitant.

Votre médecin sera à votre écoute : n’hésitez pas à lui exprimer tout ce que vous ressentez et tout ce que vous avez déjà fait pour solutionner vos difficultés quotidiennes (que cela ait été efficace ou non).

Ensemble, vous déciderez des suites de votre prise en charge et plus particulièrement, il pourra vous proposer de vous adresser à un diététicien ou à un médecin nutritionniste afin de mettre en place un régime alimentaire adapté à vos symptômes.

Par exemple : le régime pauvre en FODMAP

Sur avis et suivi d’un médecin ou d’un diététicien ou nutritionniste, ce régime peut être mis en place durant quelques semaines. Il consiste à limiter les sucres mal digérés et mal absorbés par le tube digestif contenus dans certains aliments appelés FODMAP, glucides fermentescibles (Fermentescibles Oligosaccharides Disaccharides Monosaccharides And Polyols), comme les aliments riches en lactose ou en gluten, les édulcorants de synthèse, les plats industriels, …. Ces aliments sont alors susceptibles de fermenter dans le tube digestif et donc de générer des gaz, ballonnements et certains autres symptômes typiques du syndrome de l’intestin irritable.

Foire Aux Questions

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Retrouvez les réponses à vos principales interrogations sur cette pathologie !

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